1996
Création de l’Orspere – Observatoire régional de la souffrance psychique en rapport avec l’exclusion, par Jean Furtos, psychiatre et Christian Laval, sociologue, au sein du Centre Hospitalier le Vinatier à Bron
2000
Création de la revue interdisciplinaire Rhizome, consacrée aux problématiques des champs de la santé mentale et de la vulnérabilité.
2007
Création du réseau Samdarra – Santé mentale, précarité, demandeurs d’asile et réfugiés en Rhône-Alpes, centre ressource destiné aux professionnels et bénévoles impliqués dans l’accueil, l’accompagnement et le soin des personnes issue de l’asile, suite à une recherche-action menée par l’Orspere sur la santé mentale des demandeurs d’asile
2013
Fusion de l’Orspere et du réseau Samdarra donnant lieu à la création de l’Orspere-Samdarra « Observatoire, santé mentale, vulnérabilités et sociétés » tel que nous le connaissons aujourd’hui
Créé en 1996 par Jean Furtos et Christian Laval au Centre Hospitalier le Vinatier à Bron, l’Orspere se décline en observatoire régional sur la souffrance psychique en rapport avec l’exclusion. Par la suite, il devient Observatoire national des pratiques en santé mentale et précarité, à la faveur d’un soutien ministériel (ONSMP), soutenu par la Direction générale de la santé et la Direction générale de la cohésion sociale. C’est tant les spécificités de la souffrance psychique d’origine sociale que la nécessité que cette souffrance soit entendue et prise en compte qui mobilise les professionnels de l’Orspere. Rejoint par Valérie Colin, psychologue, l’équipe s’ancre dans la pluridisciplinarité. Les travaux de l’Orspere sur la souffrance psychosociale font référence à l’échelle nationale. L’équipe conceptualise alors la clinique psychosociale qui désigne toutes les activités de soutien en santé mentale, qu’elles soient portées par des professionnels de la psychiatrie, des psychologues ou par des travailleurs sociaux. L’Observatoire participe aux politiques de santé publique sur la prise en compte de la précarité et accompagne la naissance de dispositifs à destination des publics en situation de précarité.
En 2000, le premier numéro de la revue Rhizome est édité par l’Observatoire. Elle existe d’abord sous forme uniquement de bulletin (3 numéros par an), puis sous forme supplémentaire d’un cahier annuel qui permet de restituer une recherche portée par l’Observatoire. Par le biais de recherches-actions, l’Orspere devient un lieu de réflexion permanent facilitant le transfert, la production et la capitalisation de nouveaux savoirs et savoir-faire à la fois interdisciplinaires et interinstitutionnels à partir de la confrontation des champs du sanitaire, du social, de la justice, de l’éducatif et de l’insertion. Ce savoir se destine notamment aux professionnels de ces champs, aux décideurs, et aux étudiants.
En 2003, l’observatoire porte une recherche-action sur la souffrance psychique des demandeurs d’asile et réfugiés. En 2007, suite à une recherche-action sur la santé mentale des demandeurs d’asile, le Réseau Samdarra – Santé mentale, précarité, demandeurs d’asile et réfugiés en Rhône-Alpes est créé sous la responsabilité d’Halima-Zeroug-Vial. C’est un centre ressource destiné aux professionnels et bénévoles impliqués dans l’accueil, l’accompagnement et le soin des demandeurs d’asile, réfugiés et personnes issues de l’asile.
En 2013, à la faveur du renouvellement de l’équipe, l’observatoire fusionne avec l’équipe du Réseau Samdarra. L’Orspere-Samdarra est créé et se décline en « Observatoire, santé mentale, vulnérabilités et sociétés », sous la direction d’Halima Zeroug-Vial, composé d’un pôle ressource, sous la responsabilité de Gwen Le Goff, et d’un pôle recherche, sous la responsabilité de Nicolas Chambon.
À partir de 2018, l’équipe se stabilise autour d’une équipe pluridisciplinaire composée de psychiatres, sociologues, psychologues, chargés de mission, médiateurs… Que ce soit, pour le pôle ressource, comme le pôle recherche, les activités portent une attention particulière au fait d’intégrer les personnes concernées (par la précarité, la santé mentale, ou la migration).