Les conflits de par le monde génèrent des flux de plus en plus importants de réfugiés. L’asile est la protection qu’accorde un État à un individu sur son territoire afin de lui permettre d’échapper aux risques (pour sa vie, sa liberté ou sa sécurité) auxquels il est exposé dans son pays d’origine.
Un organisme international de protection fut mis en place en 1951, le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) au sein du système des Nations unies, destiné à assurer une protection aux victimes de persécutions qui demandaient l’asile. C’est dans cette perspective qu’est signée le 28 juillet 1951 la Convention de Genève relative au statut de réfugiés qui définit cinq motifs de craintes de persécutions permettant la reconnaissance du statut de réfugié. Ainsi, « le terme de réfugié s’appliquera à toute personne […] qui craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, sa religion, sa nationalité, son appartenance à un certain groupe social, ou ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut, ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays« . (…)