INTRODUCTION
Chaque année en Italie, des milliers de femmes considérées « étrangères » sont
recensées comme primo-arrivantes dans le système d’accueil. Depuis la-dite « crise
migratoire » du 2015 qui a amené à la fermeture des routes migratoires balkanique et
espagnole, la majorité de ces femmes arrivent en Italie par un voyage qui se termine par
la Libye et la traversée de la mer méditerranée [e]. Une fois touché le sol italien ou d’un
bateau italien, si tout va bien, elles seront recensées et insérées dans le système
d’accueil et intégration pour primo-arrivant.e.s.
Ce système étant créés dans des logiques d’urgence et budgétaires, se compose
de différents types de centres d’accueil crées avec différents decrées législatifs qui ne
respectent pas une organisation ni distribution organique des dispositifs d’accueil sur le
territoire.
Le point d’entrée du système pour les personnes arrivantes par la route Libyque
est souvent un hotspot. Ces lieux sont des énormes camps qui ont comme objectif de
effectuer les mesures de premier secours sanitaire, identifier les personnes accueilli est
faire la différence entre les demandeurs.ices d’asyle ayant potentiellement droit à
l’accueil en Italie , les demanderu,.ices ayant potentiellement droit à la relocation dans
un autre pays membre de l’Union Européenne et les « migrants économiques » destinés
à être éloigné du territoire européen. (…)