- Écouter la souffrance et la colère... Répondre et répandre l’espoir, Nicolas Chambon et Elodie Gilliot
- Soutenir la santé mentale par l’écoute, Elodie Gilliot et Vincent Tremblay
- L’écoute dans les contextes cliniques : entre art et technique, Marie-Carmen Castillo
- Open dialogue, une écoute polyphonique, Saphir Desvignes, Marie Lozier et Emma Beetlestone
- Une villa à Hollywood : écouter le rêve d’un logement idéal pour soutenir l’espoir d’une vie meilleure, Martin Boichard
- Le sentiment de l’écoute : une émotion ou un leurre ?, Lotfi Bechellaoui
- Offrir une écoute ou un espace de parole ?, Nicole Borie
- « Écouter et accuser réception », Jean Furtos
- Le dispositif national d’écoute téléphonique dans le cadre de l’épidémie de COVID-19, Ingrid Gillaizeau , Laëtitia Chareyre et Patrick Brasseur
- Live : une écoute professionnelle et engageante, Christine Juillard , Amandine Toquet et Herminie Leca
- Apprendre à raccrocher, Lee Antoine
- Être médiatrice-pair et soutenir le pouvoir d’agir des personnes en situation de migration, Nagham Bajjour
- Écoute et interprétation médicale et sociale dans l’entre-deux, Fatiha Benamar
- L’expérience Boca de Rua : porter les voix des personnes sans domicile fixe, Charlotte Dafol
Résumé du numéro
Ce numéro de Rhizome interroge ce qu’est l’écoute, en particulier en réponse à la souffrance psychosociale. Il expose différents « visages » de l’écoute, qui sont autant de manières de la pratiquer que de personnes concernées par cette écoute. Des intervenants sociaux, chercheurs, professionnels du soin, pair-aidants, interprètes, présentent leur réflexion sur cette activité fondamentale. Qu’elle soit formalisée dans des lieux dédiés, téléphonique, psychologique, l’écoute est une activité souvent promue, mais rarement caractérisée, ce que ce numéro ambitionne de faire.
Artiste du numéro : Cha Dafol
Née en France et enracinée en Amérique du Sud, “Cha” Dafol est cinéaste, photographe, auteure et musicienne, fabricante de cachaça et vendeuse sur des marchés bio. Entre 2009 et 2012, étudiante en Histoire, elle produit et réalise ses premiers courts-métrages de fiction et écrit Pietro Germi et la comédie à l’italienne : Cinéma, satire et société (L’Harmattan, 2012). Au Brésil, depuis 2013, elle collabore avec des médias associatifs et participe à des mouvements d’occupation urbaine. En 2018, elle expose à Paris et publie dans la revue Vacarme un reportage photographique d’un an sur la lutte pour le droit au logement de la communauté Povo sem medo de Rio de Janeiro. En 2020, elle signe son premier ouvrage en portugais, Como num romance [Comme dans un roman] (Libretos, 2020), recueil de chroniques inspirées par la société carioca. Les yeux ouverts [De olhos abertos] est son premier long-métrage documentaire. Produit par l’ONG Alice, qui défend le droit à la communication des populations marginalisées, il relate l’expérience d’un groupe de sans domicile fixe qui écrit et vend son propre journal dans la ville de Porto Alegre (Sud du Brésil). Encore inédit en France, le film a déjà été sélectionné dans une quinzaine de festivals internationaux.
Photographies de certains membres du collectif Boca de Rua, issues du film documentaire Les yeux ouverts (2021), publiées dans ce numéro Rhizome :
Bianca (p. 1), Eduarda (p. 3), Anderson (p. 5), Rosina et Jorge (p. 7), Paulo Ricardo (p. 8), Edisson (p. 11), Alessandra (p. 12), Jorge (p. 16), Alex (p. 19), Kimba (p. 20)
Facebook/Instagram : Cha Dafol