- Les leçons du traumatisme, Nicolas Chambon et Gwen Le Goff
- Parler de violence sans faire violence ?, Laëtitia Schweitzer
- Légitimer les victimes pour délégitimer les violences, Muriel Salmona
- Une écoute sociale au commissariat, Sandy Careme-Rodriguez
- Penser la violence, Laurent Mucchielli
- La violence est destructrice, Halima Zeroug-Vial
- Les violences sexuelles, Mathieu Lacambre
- Les Résilientes : libérer la parole des victimes de violences sexuelles, Anya Tsai
- Écouter l’expression de la violence, François Danet
- Note sur la notion d’« ensauvagement de la jeunesse » dans les dispositifs de santé mentale, Yannis Gansel
- La BD pour s’échapper de l’incarcération, LAHASS
- Maltraitance hébergeuse de compétences, Carole Le Floch
- Une leçon d’humanité, Pierre Souchon
- La violence est résistible, Gilles Herreros
- Apprendre (de) la violence à l’hôpital : directives anticipées en psychiatrie et violence des soins, Frédéric Mougeot , Elsa Benetos et Antoine Simon
- Réguler la cyberviolence : pour un retour des conventions sur Internet, Julie Alev Dilmaç
- Recours aux droits sociaux et accès de violence, Arnaud Béal
- Les personnes exilées à la frontière : quand la violence ricoche sur les soignants, Jacques Rodriguez et Chloé Tisserand
- Légitimer par l’action : les revendications de la violence, Isabelle Sommier
- Bérurier Noir : transformer la violence en l’énergie d’une jeunesse solidaire, François Guillemot
- Résister à la violence, Micha Labataille
Résumé du numéro
Ce numéro Rhizome illustre différentes formes de violence, qu’elles soient physiques, symboliques, politiques, ou psychologiques et identifie ses échos sur celles et ceux qui y sont exposés. La connaissance contemporaine sur le traumatisme réactualise en effet la considération portée aux usages et aux vécus de violence. La lecture de ce numéro invite à résister à la violence, tout en considérant ses causes et ses conséquences psychiques et sociales : soit en comprendre la teneur, pour ne jamais l’envisager comme une finalité.
Artiste du numéro : Soilioba
Soilio Coulibaly, alias Soilioba, est un artiste d’origine ivoirienne, venu en France pour continuer l’aventure de l’Art. Il a décidé de se consacrer à la peinture et de travailler sur son parcours personnel en Côte d’Ivoire en parlant du vécu d’un enfant né dans un pays en pleine crise politique et identitaire : le sien. Considérant l’art comme le plus beau moyen d’expression des émotions et sensations, il se sert de ses oeuvres pour les véhiculer ainsi que des messages. Ainsi, l’art lui permet d’utiliser les outils plastiques afin de rendre visible l’invisible. Traumatisé par les nombreuses crises politiques et sociales en Côte d’Ivoire, il y a puisé son inspiration, ce qui lui a ensuite permis de relater, à travers sa pratique artistique, l’histoire de son pays. Pour Soilioba, il est important de savoir se positionner face à l’histoire, car les artistes ont un rôle de témoins de leur temps. « L’artiste est un éveilleur de conscience », s’amuse-t-il à dire.
Œuvres publiées dans ce numéro Rhizome :
L’Initié (p. 1), L’Illusion (p. 4), Le Témoin (p. 6), Traumatisme (p. 10), Le Bobo (p. 12), Violence conjugale I (p. 17), Series le Pas 5 (p. 19), La Colère noire (p. 23), Le Rassembleur (p. 25), Series le Pas 3 (p. 28), Les Trois Compagnons (p. 30), Violence conjugale II (p. 32), La Victoire du mal (p. 33), Series le Pas 2 (p. 35), Series le Pas 6 (p. 37), La Haine (p. 40)
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