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RHIZOMES (87)

Rhizome publie des revues et des ouvrages consacrés aux problématiques de santé mentale et précarité.

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Les revues Rhizome

Présentation

Les revues Rhizome sont interdisciplinaires et se consacrent aux problématiques à l’interstice des champs de la santé mentale et de la précarité. Elles sont portées par l’Orspere-Samdarra – observatoire santé mentale, vulnérabilités et société depuis sa création en avril 2000 et sont aujourd’hui éditées par les Presses de Rhizome. La revue est aujourd’hui sous la responsabilité éditoriale de Nicolas Chambon, sociologue. Les thématiques, variées, sont déterminées en fonction de problématiques pratiques, politiques ou cliniques. Elle a l’ambition de soutenir les pratiques, la décision politique et de contribuer à la controverse scientifique.

Tel un rhizome, ses contributeurs et ses lecteurs participent à l’élargissement du réseau de personnes concernées par les questions psychosociales que ce soit sous l’angle de la souffrance, de la clinique, de l’intervention…. Plus largement la revue contribue à interroger l’Individualisation contemporaine, ses caractéristiques, ses effets et les réponses apportées par des institutions, dispositifs, collectifs, usagers, intervenants…

La revue est un espace de dialogue entre les sciences, notamment entre les sciences humaines et sociales et médicales, entre les pratiques, entre les personnes concernées par le trouble ou la précarité et les personnes intervenantes auprès d’elles. En référence à la théorie du Rhizome élaborée par Gilles Deleuze et Félix Guattari, ce réseau se veut non hiérarchique. Tout du moins Rhizome ne se soumet à aucune forme d’autorité, qu’elle soit médicale ou politique par exemple, et fait état de la complexité des thématiques que la revue aborde.

Une attention est portée à la diversité des contributions et ce, au niveau national. Rhizome est en effet financé par la Direction Générale de la Santé et le Direction Générale de la Cohésion Sociale et diffusé gratuitement à un large lectorat composé d’intervenants sociaux, en santé, d’étudiants, et de personnes d’horizons divers… D’ailleurs, aucun contributeur n’est rémunéré, ni ne doit payer pour contribuer. Disponible sur la plateforme cairn et sur le site de l’Orspere-Samdarra, la diffusion de la revue est libre. Elle se décline sur deux formats :

  • Les bulletins Rhizome (3 numéros par an). Sur un format court de 20 pages, chaque numéro est agencé autour d’une thématique. La ligne éditoriale se construit à l’appui d’un processus dynamique : choix du thème et des axes problématiques avec le comité de rédaction et l’équipe de l’Orspere-Samdarra. Les contributeurs sont déterminés en fonction de leur expertise, de leur expérience ou d’une prise de position. Le bulletin fait tout autant la place à des articles de chercheurs qui présentent une enquête, synthétisent leurs travaux, que des personnes usagers de dispositifs ou concernées par la précarité, que des intervenants sociaux, en santé…. L’équipe éditoriale veille à l’hétérogénéité des contributions et à la valorisation des pratiques émergeantes et novatrices.
  • Les Cahiers de Rhizome (1 numéro par an). Chaque numéro est construit à partir d’une thématique spécifique en lien avec une recherche menée par l’Orspere-Samdarra. Un appel à contribution est diffusé en début d’année. Le format est de plus de 100 pages et les articles peuvent avoir un format plus long. Les articles sont sélectionnés en fonction de leur qualité mais aussi de la concordance avec la thématique et la problématique du numéro.

Pour chacun des numéros, il est proposé à un artiste, ayant  une sensibilité pour les questions sociales et de santé mentale, de contribuer à l’élaboration de la revue en mettant à disposition certaines de ses œuvres.

Enfin sur demande, il est possible d’organiser des temps de discussion autour des thématiques abordées par les numéros de Rhizome, par exemple sous format de conférences, tables rondes. Des auteurs du numéro sont invités pour cette occasion afin d’échanger avec le public.

Le comité de lecture & de rédaction

Directeur de publication : Nicolas CHAMBON

Directrices adjointes de publication : Gwen LE GOFF, directrice ajointe Orspere-Samdarra (Lyon) & Élodie PICOLET, psychologue, LPN, Université Paris 8, Orspere-Samdarra (Lyon)

Assistante de rédaction : Natacha CARBONEL

Membres du comité de rédaction :

  • Jean-Marie ANDRÉ, professeur, EHESP (Rennes)
  • Marianne AUFFRET, vice-présidente de l’association « Élus, Santé Publique et Territoires » (Paris)
  • Arnaud BÉAL, psychologue social, Greps,Univ. Lyon 2 (Lyon)
  • Lotfi BECHELLAOUI, pair-aidant en santé mentale, CN2R (Lille)
  • Pascale ESTECAHANDY, médecin, DIHAL (Paris)
  • Vanessa ÉVRARD, pair-aidante professionnelle, Espair (Lyon)
  • Benoît EYRAUD, sociologue, Centre Max Weber (Lyon)
  • Morgan FAHMI, psychiatre, Orspere-Samdarra (Lyon)
  • Jean François KZRYZANIAK, membre du Conseil National de Santé Mentale (Angers)
  • Émilie LABEYRIE, psychologue, équipe Marss (Marseille)
  • Camille LANCELEVÉE, sociologue, Université de Strasbourg (Strasbourg)
  • Christian LAVAL, sociologue (Lyon)
  • Antoine LAZARUS, président de l’OIP et professeur de santé publique (Paris)
  • Philippe LE FERRAND, psychiatre (Rennes)
  • Fidèle MABANZA, poète, formé à la philosophie (Villefontaine)
  • Alain MERCUEL, psychiatre,CH Sainte-Anne (Paris)
  • Éric MESSENS, directeur de l’association Terres rouges (Bruxelles)
  • Bertrand RAVON, professeur de sociologie, Centre Max Weber (Lyon)
  • Serena TALLARICO, anthropologue, docteure en psychologie, Orspere-Samdarra (Lyon)
  • Aurélie TINLAND, médecin de santé publique et psychiatre (Marseille)
  • Nadia TOUHAMI, autrice (Marseille)
  • Stéphanie VANDENTORREN, santé publique France (Paris)
  • Nicolas VELUT, psychiatre (Toulouse)
  • Halima ZEROUG-VIAL, psychiatre, directrice Orspere-Samdarra (Lyon)

Directeur artistique : Manöel VERDIEL

Relecture : Sidonie HAN

Réalisation : Hélène BERTHOLIER

Les ouvrages Les Presses de Rhizome

Présentation

Les ouvrages des éditions Les Presses de Rhizome sont édités par l’Orspere-Samdarra, Observatoire national santé mentale, vulnérabilités et sociétés, hébergé par le centre hospitalier Le Vinatier (69). Ces ouvrages sont en lien avec les thématiques d’intervention de l’Observatoire : la santé mentale, les vulnérabilités et défis sociaux, l’habiter, la migration, la précarité… Ils complètent la revue Rhizome, disponible gratuitement sur le site de l’Orspere-Samdarra et sur la plateforme cairn.info.

Les collections

Les ouvrages édités par les Presses de Rhizome s’ancrent dans l’une des 3 collections suivantes :

    • Expressions propose des ouvrages permettant une meilleure compréhension et reconnaissance du savoir expérientiel des personnes concernées (par la santé mentale, la précarité, la migration…).

Consulter les ouvrages de cette collection :

Consulter les ouvrages de cette collection :

Appel à contribution : Ouvrage « Penser l’accompagnement de la grande précarité dans le secteur de l’accueil, de l'hébergement et de l'insertion »

Télécharger l’appel à contribution (PDF)

Face à une précarité qui s’intensifie et se diversifie, le secteur de l’accueil, de l’hébergement et de l’insertion (AHI) est confronté à des défis majeurs : répondre à des besoins hétérogènes, accompagner des parcours de vie marqués par des ruptures multiples et permettre aux personnes concernées d’être acteur·rice·s de leur accompagnement. Dans un contexte de tension croissante sur les solutions d’hébergement et de logement, les professionnel·le·s ainsi que les partenaires institutionnels et associatifs sont amenés à repenser leurs pratiques et développer des dispositifs plus adaptés.

Cet appel à contribution propose un temps d’analyse et de réflexion collective sur ces évolutions. Il s’agit de documenter les pratiques qui se développent, les apprentissages et les difficultés rencontrées en donnant la parole aux acteurs de terrain et aux personnes accompagnées. Ces retours d’expérience permettront de mieux comprendre les réponses développées face à la complexité des situations et des attentes.

Dans ce contexte, la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal) a lancé, en 2020, l’appel à manifestation d’intérêts (AMI) « Accompagnement des personnes en situation de grande marginalité ». Cet AMI a permis de soutenir et de développer des structures d’hébergement qui expérimentent des approches d’accompagnement et d’hébergement qui visent à répondre aux besoins des personnes pour lesquelles les dispositifs existants ne correspondent pas, ou plus, aux attentes, ou auxquelles elles ne peuvent plus accéder. Dans le cadre de cette dynamique, des dispositifs se sont développés, des équipes pluridisciplinaires se sont constituées, des professionnel·le·s ont expérimenté des pratiques sociales et sanitaires, des personnes ont emménagé dans des lieux de natures variables et des partenaires se sont engagés à différents niveaux.

Pourquoi cet ouvrage ?

La fin de cet AMI constitue une occasion de revenir sur les expériences auxquelles ont donné lieu la création de ces dispositifs lors de ces quatre dernières années, et de capitaliser les enseignements qui en ressortent. C’est avec cette ambition que le comité scientifique de l’AMI, la Dihal et l’Orspere-Samdarra ont pensé l’idée d’un ouvrage collectif centré sur les pratiques qui se sont développées au cours de ces années d’expérimentation, et plus globalement dans l’ensemble du secteur de l’AHI. En effet, de nombreux projets en-dehors de cet AMI s’attachent également à faire évoluer les pratiques en matière d’accompagnement social et sont invités à contribuer à cet ouvrage.

Les pratiques visées sont celles des professionnel·le·s impliqué·e·s dans ces dispositifs, celles des personnes qui y vivent où y ont vécu, celles des partenaires qui ont participé à leur élaboration ou à leurs activités, mais aussi celles, potentiellement transformées, des acteur·rice·s qui s’interrogent et qui participent à accompagner le changement de pratiques dans le travail social.

Ces pratiques sont non seulement celles qui sont considérées comme des « réussites » ou des satisfactions, mais sont aussi des tentatives avortées, des transformations au fil des épreuves, ou encore des échecs, pouvant s’expliquer par diverses raisons ou non. En ce sens, l’enjeu de cet ouvrage n’est pas de recenser « les bonnes pratiques », mais plutôt de s’attarder sur une pluralité d’expériences afin de mieux comprendre la variété de ce qui a pu être développé et vécu.

Les thématiques pouvant être abordées ne sont pas circonscrites a priori. Ainsi, les contributions pourront traiter de la participation des usager·ère·s, de la pair-aidance, du management des organisations, de la réduction des risques et des dommages, des manières d’habiter, des épreuves de professionnalité, de la gestion des conflits, de l’accueil des animaux, des politiques publiques, de l’éthique, mais aussi de comparaisons internationales ou sectorielles. L’ouvrage vise à explorer la richesse des expériences issues des différents dispositifs d’accompagnement de personnes en situation de grande précarité (projets de l’AMI et autres) et à en saisir la diversité dans ce qu’elles peuvent nous apprendre. Chaque terrain, avec ses particularités, apporte des perspectives uniques. Cet ouvrage s’appuiera ainsi sur la pluralité des situations et des approches pour mieux comprendre les réponses créées face aux besoins multiples des personnes

Cet ouvrage didactique et pédagogique s’adresse à un public large : intervenant·e·s sociaux·ale·s, étudiant·e·s, chercheur·euse·s, directeur·rice·s d’association, personnes intéressées par les enjeux du sans-abrisme, de la précarité et d’accès au logement… Il sera disponible en version papier et électronique aux éditions les Presses de Rhizome et sera disponible sur la plateforme Cairn.info.

À qui s’adresse cet appel ?

Cet ouvrage a donc pour ambition de réunir des contributions provenant de toute personne s’interrogeant sur les pratiques de l’accompagnement social, que ce soit des personnes hébergées, logées ou l’ayant été dans des dispositifs du secteur AHI, des professionnel·le·s, des chercheur·euse·s s’étant intéressé·e·s à ces pratiques et aux dispositifs qui les mettent en œuvre au travers d’enquêtes, ou des acteur·rice·s de différents types – partenaires, financeurs, gestionnaires, voisins, collectivités – ayant le souhait de témoigner de leurs expériences et de leurs questionnements autour de l’accompagnement des personnes précaires.

Comment contribuer ?

Les contributions proposeront des descriptions, aussi précises que possible, d’expériences vécues et de pratiques envisagées, développées, mises en œuvre, qu’elles soient jugées de manière « positive » ou « négative » par les acteurs concernés et impliqués. Il s’agira de rendre compte de manière détaillée et réflexive de ce qui s’est passé, en revenant tant sur des épreuves traversées et des difficultés rencontrées, que sur des satisfactions ressenties et des félicités vécues. Ces contributions pourront prendre des formes écrites plurielles (par exemple, des contributions rédigées seuls ou à plusieurs ou des entretiens).

Si vous souhaitez partager votre expérience, discuter d’une potentielle contribution, nous sommes ouverts à toute sollicitation pour en échanger.

Si vous souhaitez contribuer à cet ouvrage, nous vous invitons à nous envoyer les éléments suivants le 12 janvier 2025 au plus tard :

  • Une idée titre provisoire ;
  • Un résumé d’une quinzaine de lignes de la thématique et de l’angle envisagé (par exemple, la description d’une situation qui vous semble significative ayant posé question ou mis en difficulté) ;
  • Les auteur·rice·s ;
  • Le type d’écrit (article, interviews, témoignage, récit de situation réflexif, récit photographique…).

L’Orspere-Samdarra pourra proposer un accompagnement à la rédaction, une venue sur site ou une rencontre pour étayer la contribution.

Attention : toute contribution déposée ne sera pas automatiquement validée. Le comité de lecture procédera à une sélection pour garantir une cohérence thématique et formelle dans l’ouvrage.

Cet ouvrage est coordonné par : Thibaut Besozzi, Mathilde Deglaire, Julien Lévy et Gabriel Uribelarrea.

Les propositions doivent être envoyées à  Enzo Boulanger-Gancia (04.37.91.53.98) en mettant également en copie l’adresse générique de l’Orspere-Samdarra. Vous pouvez le contacter pour plus de précisions.

Appel à contribution : Ouvrage « Travail social et santé mentale »

Télécharger l’appel à contribution (PDF)

Cet appel à contributions concerne le prochain ouvrage collectif des Presses de Rhizome, intitulé – provisoirement – « Travail social et santé mentale » et coordonné par Nicolas Chambon (Orspere-Samdarra, Université Lumière Lyon 2, Centre Max Weber, Institut Convergences Migration), Aziliz Le Callonnec (Orspere-Samdarra, Université Lumière Lyon 2, Centre Max Weber) et Bertrand Ravon (Université Lumière Lyon 2, Centre Max Weber).

Argumentaire

Dans la continuité du travail de réflexion engagé par l’Observatoire ces dernières années (voir Rhizome n°69-70 « Soigner le traumatisme ? », Rhizome n°79 « Les visages de l’écoute », Cahiers de Rhizome n°83 « Contribuer à la santé mentale » et Cahiers de Rhizome n°88-89 « Faire savoir l’expérience », entre autres), et alors que la santé mentale est une nouvelle fois mise à l’agenda politique en tant que « grande cause nationale » de l’année 2025 (Battaglia & Stromboni, 2024), il s’agira, dans cet ouvrage, de questionner l’effectivité de la prise en compte et de la prise en charge des problématiques de santé mentale dans le secteur de l’intervention sociale, en rendant compte de ce que fait faire la santé mentale au travail social et aux travailleurs sociaux. Ces derniers se retrouvent confrontés à un public vulnérable, en souffrance, dont ils doivent « prendre soin » du mieux qu’ils peuvent et « soutenir » au quotidien en inventant, expérimentant et repensant leurs manières de faire et d’accompagner (Einhorn, Tremblay & Zeroug-Vial, 2019).

Pour ce nouvel ouvrage des Presses de Rhizome, les propositions de contributions peuvent s’inscrire dans l’un (ou plusieurs) des axes suivants :

Axe 1 : Par-delà les troubles : quelles reconfigurations de l’accompagnement en santé mentale ?

Ce premier axe cherche à questionner les façons de dire et façons de faire des professionnels en investiguant, dans un premier temps, le concept même de santé mentale et ce à quoi il renvoie. Il s’agira de faire un état des lieux théorique et pratique de la manière dont la santé mentale est appréhendée, produite, mise en œuvre et définie : qu’est-ce que la santé mentale ? Comment peut-on la définir ? Comment ce concept de santé mentale a-t-il évolué au fil du temps (Bellahsen, 2014), au regard des transformations de la clinique elle-même (Ravon, 2020)  ? Qu’est-ce que cela change de penser en termes de santé mentale, en particulier pour le travail social ?

Nous partirons du principe que cette approche par la santé mentale entend « désanitariser le soin » (Auvigne, Chambon & Remy, 2024). Les contributions adossées à cet axe pourront donc présenter certains troubles mais, en ne s’attachant pas à une description purement médicale de ces derniers et de leurs caractéristiques neuro-bio-psycho-développementales ou cliniques. A cet effet, les travaux autour du care pourront être mobilisés, ces derniers donnant la possibilité de penser la question de l’extension de la santé mentale en dehors des champs purement sanitaires. Plutôt que d’être dans une conception individuelle et biomédicale, sera préférée une approche environnementale et sociale (Winance, 2024), attentive à la « dimension sociale du trouble » (Chambon, 2017), au vécu et aux expériences qui y sont associées : comment vit-on une expérience psychotique (Chambon, Charvolin & Pommier, 2024 ; Charvolin, 2024 ; Bechla, 2023) ; qu’est-ce qu’entendre des voix (May & Hayes, 2012 ; Denis et al., 2023) ? Comment restituer ces expériences singulières et leurs dimensions plurielles ? Comment, à partir de ces expériences, peut-on (re)penser l’accompagnement des personnes ?

Car, la santé mentale est également un opérateur de changement et de transformation des pratiques. Il s’agira donc, dans un dernier temps, au travers de ce premier axe, d’appréhender comment cette approche en matière de santé mentale peut faciliter et favoriser une forme de déstigmatisation des personnes concernées et l’émergence d’un « nouvel esprit du soin », qui « déplace l’accent de la pathologie à combattre (du déficit à compenser) au potentiel à augmenter » (Ehrenberg, 2022 : 16), au sein du travail social. Comment les travailleurs sociaux se saisissent de cette nouvelle approche capacitaire et s’y convertissent (Seguin, 2023) ? Comment accompagne-t-on en ayant une approche en termes de réduction des risques et des dommages (Tissot, 2022), de rétablissement (Chambon, Picolet & Sorba, 2020), de développement du pouvoir d’agir, d’empowerment ? Qu’est-ce que cela implique et suppose en pratique ?  Il est intéressant de noter que ces approches sont autant de déclinaisons qui peuvent s’articuler dans les mots d’ordre contemporains – comme c’est le cas par exemple des injonctions au « bien-être » véhiculées par le « développement personnel »  qui sous-tendent qu’ « aucune situation n’est totalement déterminée » et que, « face à un problème ou à une situation déplaisante, c’est à l’individu qu’il revient de mettre la main à la pâte pour que quelque chose change, car il en a toujours, même s’il ne le sait pas encore, la possibilité » (Marquis, 2016 : 57) – et qui ont également leur propre histoire et leur propre circulation en France, dont il pourra être intéressant de rendre compte.

Axe 2 : Réflexion sur les multiples visages de la santé mentale

La santé mentale ne concerne plus uniquement les soignants (psychiatres, psychologues, infirmiers) et le secteur psychiatrique. Nous assistons, depuis 1945, à une « expansion » (Henckes, 2015 : 19) et à une « extension du champ de la santé mentale » (Ravon, Picolet & Chambon, 2022). Cette dernière concerne de plus en plus d’acteurs – elle « est devenue le terrain d’un nombre incroyable de professionnels, chercheurs, activistes, agissant parfois de concert, parfois en conflit » (Henckes, 2015 : 21) – parmi lesquels les travailleurs sociaux. La question du soutien des travailleurs sociaux à la santé mentale n’est donc pas nouvelle. Elle commence à se nommer ainsi à la fin des années 1990, dans un contexte de délitement de l’État social. Avec la vulnérabilité de masse, la question de la souffrance sociale s’étend, au carrefour de la « lutte contre les exclusions » et de la préoccupation pour la « souffrance psychique » (Ion et al., 2005). Atteinte à la santé psychique et détérioration du social se conjuguent pour inviter les professionnels à donner une plus grande place au travail relationnel d’accompagnement (Fassin, 2006).

Aujourd’hui, et alors que l’accent est mis sur l’inclusion des personnes en situation de handicap ou vivant avec une maladie, qu’est-ce qui a changé ? Les pratiques de santé mentale ont-elles évolué chez les travailleurs sociaux ? Peut-on parler d’innovations sociales ? Par quels biais cet intérêt et ce souci quotidien d’autrui se donne-t-il à voir ? Comment les intervenants accompagnent-ils la souffrance d’autrui ? Comment repensent-ils le cadre de leurs pratiques d’accompagnement (travail sur les règlements, sur les orientations, la participation et l’autodétermination des personnes, la question de l’adhésion aux soins, le partage d’informations, la possible « redistribution des rôles, des places et des pouvoirs autour d’une personne disqualifiée ou disqualifiable » (Béliard et al., 2015 : 11), …) ?

Les contributions pourront s’intéresser aux professionnels et autres acteurs non identifiés comme travailleurs sociaux mais qui, pour autant, font partie de la chaîne d’intervention en santé mentale, « qui viennent d’horizons diversifiés et [qui] s’engagent dans des missions guidées par des objectifs préventifs, curatifs ou inclusifs [et qui] restent, pour beaucoup, relativement méconnus » (Bonnet, 2023 : 3). Il s’agira donc de s’intéresser à ces nouveaux métiers de la relation que sont par exemple les animateurs de groupe d’entraide mutuelle (GEM) (Le Callonnec, 2022), les art-thérapeutes, les sophrologues mais aussi les interprètes (Piccoli, Traverso & Chambon, 2023) et, bien évidemment, les travailleurs pairs, médiateurs de santé pairs (Niard, Maugiron & Franck, 2020 ; Linder, 2020) et nouveaux « pair-aidants familiaux » (Paquentin, De Boulay, 2023) ; acteurs avec lesquels les travailleurs sociaux sont amenés à travailler au quotidien et auprès desquels ils peuvent à la fois trouver supports et ressources pour leur propre pratique et vers lesquels ils peuvent orienter les personnes qu’ils accompagnent. Il s’agira également de s’intéresser à la place des familles, des proches, des voisins et bénévoles dans ce soutien. Dans quelle mesure sont-ils des alliés pour les travailleurs sociaux ? Comment inclure ces proches aidants ?

Il sera également possible de présenter et de discuter des dispositifs concrets, manière de rendre compte de la disparité et de la multiplicité des réponses aujourd’hui apportées en termes de santé mentale. Suivre la spécificité de tel public, de telle réponse ou de tel interlocuteur permettra ainsi aux lecteurs d’entrer un peu plus dans la « boite noire » des prises en charge et d’avoir une image plus lisible de l’offre de soins en santé mentale. Par exemple, quel est le quotidien d’une permanence d’accès aux soins de santé (PASS) ? D’une équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) ? D’un centre régional du psycho-traumatisme (CRP) ? D’un lieu de répit ? Comment les dispositifs d’accompagnement prennent-ils en compte cette question du soutien en santé mentale ? Quelles formes ce soutien prend-t-il dans un centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), un centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA), une pension de famille, un accueil de jour, une maison d’enfants à caractère social (MECS), … ? Comment les assistantes sociales de secteur, les mandataires judiciaires à la protection des majeurs, les référentes de l’aide sociale à l’enfance (ASE), les éducateurs (en foyer, en milieu ouvert, en prévention…), les référents France Travail, les professionnels des missions locales, … travaillent cette question de la santé mentale et quelles sont leurs marges de manœuvre ?

Axe 3 : Épreuves pratiques et arrangements éthiques

Les travailleurs sociaux sont de plus en plus amenés à diversifier leurs missions, à répondre à de nouvelles injonctions – souvent contradictoires – et défis sociaux (Jaeger, 2020 : 51), parmi lesquels les questions de santé mentale. Ils accompagnent des personnes qui leur semblent être de plus en plus vulnérables et en souffrance, du fait du manque d’aide notamment. Les citoyens eux-mêmes commencent à se former en tant que « secouristes » sur ces questions via la formation Premiers secours en santé mentale (PSSM). Tous sont démunis et plus ou moins en difficulté face à la délégation progressive et partielle d’une mission d’abord assurée par le monde du soin. Les travailleurs sociaux sont, par exemple, nombreux, lors des formations Prisme que l’Observatoire porte, à dire aux formateurs : « moi, je ne suis pas psy », « je ne sais pas quoi faire, comment faire, quoi dire dans ce type de situation », « on n’est pas formés », « les personnes nous déposent un certain nombre de choses et après, on ne sait pas quoi faire pour les aider, quoi faire de ces paroles », ne pas savoir comment s’y prendre, comment aider les personnes, vers où les orienter, …

Pour les travailleurs sociaux, amenés à orienter de plus en plus les personnes qu’ils accompagnent vers le soin, un certain nombre de questions se posent : qui ? vers où ? Vers qui ? Comment orienter et faire adhérer les personnes au soin ? Quand est-il « légitime » d’intervenir ou non (Marques, 2018 : 14), d’emmener ou non la personne aux urgences psychiatriques par exemple (Marquis & Pesesse, 2021), de décider ou non pour autrui (Moreau & Laval, 2015 ; Marques, 2015), de le contraindre, de le menacer et de faire pression sur lui pour qu’il accepte de se soigner (Moreau & Marques, 2020) ? Comment aider une personne qui refuse les soins ? Quelle place donner à la personne ? Jusqu’où assurer l’injonction au soin vis-à-vis des personnes qui leur est parfois faite (Vidal-Naquet, 2013), qu’elle soit judiciaire ou non ?

Les « professionnels [du social] sont amenés à prendre [les personnes en souffrance psychique] plus ou moins directement en charge, soit seuls, soit en coopération avec des agents du secteur sanitaire » (Ibid. : 12). Ce décloisonnement du sanitaire et du social, qui pourrait d’ailleurs être réinterrogé – jusqu’où se produit-il ? A-t-il des espaces privilégiés ? – entraîne « une modification et éventuellement une redistribution des « professionnalités » c’est-à-dire des manières de faire aussi bien dans les différentes professions du social que dans celles du médical » (Ravon et al., 2008 : 12). Au-delà de ces questions d’orientation et de coordination entre les secteurs sanitaires et sociaux (Jaeger, 2012) et in fine, du dialogue et de l’articulation plus ou moins simple selon les territoires entre ces deux corps de métiers, il s’agit aussi de comprendre comment cet accompagnement autour de la santé mentale est pensé en milieu rural, dans un désert médical ou, pour être plus précis, dans les territoires de pénurie d’aide et de soin : quels bricolages, arrangements, contournements sont mis en œuvre par les professionnels pour faire au mieux ? Comment font-ils face à la pénurie, au manque de places, à la saturation des dispositifs, au manque de soignants ? Comment accompagner quand il n’y a pas de psychiatre ou de psychologue vers qui orienter ? Quand il n’y a pas de médecins généralistes ? Certaines contributions pourront, par exemple, évoquer le rôle et l’importance des infirmières en pratique avancée (IPA).

Nous avons rappelé dans l’axe 1 que la santé mentale invite à des transformations importantes des pratiques. Ces évolutions sont sources de tensions et d’embarras, notamment éthiques (Vernede, 2020 ; Sensonnens, 2022). Les contributions de ce troisième axe viendront interroger ces dilemmes éthiques, en en donnant des exemples concrets. Il s’agira également de se questionner sur les injonctions contradictoires auxquelles sont confrontés les travailleurs sociaux, sur l’écart grandissant et croissant entre le travail social prescrit et le travail social réel (Ravon & Vidal-Naquet, 2018). Comment (re)donner du sens (Collectif Métis, 2019) aux pratiques professionnelles ? Quelles reconfigurations de ces dernières envisager ? Qu’est-ce qui peut soutenir la santé mentale des professionnels d’un point de vue individuel et collectif ? Les contributions pourront également aborder la santé mentale des travailleur sociaux eux-mêmes, fortement exposés aux risques psycho-sociaux (burn-out, fatigue relationnelle, traumatisme vicariant).

Il pourra également être question dans cet axe de l’importance des instances de réflexion collective, de supervision et d’analyse de la pratique, ces lieux de reprise de l’expérience qui permettent de « mutualiser le trouble » (Ravon, 2016 ; Grand, 2023). D’autres contributions pourront, quant à elles, aborder la question de l’étayage des pratiques en abordant le sujet de la formation : pourquoi et comment former les professionnels à ces questions ? Quelles sont les formations existantes ? Qui sont les formateurs ? Quelle légitimité à former sur ces questions de santé mentale ? Les formateurs aux premiers secours en santé mentale ou ceux intervenant dans le cadre de la formation Prisme « Précarité et santé mentale » pourront proposer une analyse étayée à partir de leurs pratiques.

Modalités de soumission

Cet appel à contributions s’adresse aux chercheurs et chercheuses (en sociologie, anthropologie, sciences politiques, psychologie, psychiatrie, médecine, …), aux formateurs en santé mentale (intervenant notamment dans le cadre de la formation Prisme – Précarité et santé mentale), aux professionnels de l’intervention sociale et aux personnes directement concernées par les objets d’interventions cités dans cet appel (santé mentale, intervention sociale, …).

Les propositions sont à envoyer pour le lundi 24 mars 2025 Elles devront comprendre les nom, prénom et statut du ou des auteurs, un titre provisoire et un résumé indiquant le ou les axes thématiques privilégiés de l’appel à contributions, la problématique envisagée, le terrain et les méthodes mobilisées (3 000 caractères, une page). L’écrit finalisé devra être envoyé avant le lundi 23 juin 2025 et faire entre 10 000 et 30 000 signes, espaces compris. Les communications écrites devront présenter un caractère inédit et ne devront pas avoir été publiées sur papier ou en ligne.

Les propositions doivent être envoyées à Aziliz Le Callonnec, en mettant également en copie l’adresse générique de l’Orspere-Samdarra. Vous pouvez la contacter pour plus de précisions.

Rhizome n°90-91 – Anxiéter (décembre 2024)

anxiété

Année de publication : 2024

Rhizome n°87 – Pars, cours, dévie (mai 2024)

accès aux soins - aller vers - aller vers - aller vers - équipe mobile - parcours - santé - santé - santé - vulnérabilité

Année de publication : 2024

Cahiers de Rhizome n°88-89 – Faire savoir l’expérience (janvier 2024)

personne concernée - savoir expérientiel - usager

Année de publication : 2024

Considérer l’hospitalité des centres d’hébergement. Une enquête participative (Ouvrage)

logement - participation - sociologie - TRAVAIL SOCIAL - TRAVAIL SOCIAL - TRAVAIL SOCIAL - TRAVAIL SOCIAL - TRAVAIL SOCIAL - TRAVAIL SOCIAL - TRAVAIL SOCIAL - TRAVAIL SOCIAL - TRAVAIL SOCIAL

Année de publication : 2023

L’interprétariat en santé. Pratiques et enjeux d’une communication triadique (Ouvrage)

interprétariat

Année de publication : 2023

Rhizome n°86 – Prendre soin des fratries (juillet 2023)

enfance - enfance - enfance - enfance - enfance - enfance - enfance - mineur non accompagné (MNA) - pédopsychiatrie - pédopsychiatrie

Année de publication : 2023

Rhizome n°85 – Quand le genre se manifeste (mai 2023)

alcoolisme - femme - genre - santé - santé sexuelle - sensibilisation

Année de publication : 2023

Rhizome n°84 – Échappées artistiques (février 2023)

personne concernée

Année de publication : 2023

La politique du Logement d’abord en pratique (Ouvrage)

logement d'abord - pouvoir d'agir - pouvoir d'agir - pouvoir d'agir - pouvoir d'agir - pouvoir d'agir

Année de publication : 2022

Le parcours du combattant. Expériences plurielles de la demande d’asile en France (Ouvrage)

politique migratoire

Année de publication : 2022

Cahiers de Rhizome n°83 – Contribuer à la santé mentale (mars 2022)

hôpital - hôpital - hôpital - hôpital - hôpital - inclusion - psychologie - rétablissement - rétablissement - rétablissement - sociologie

Année de publication : 2022

Rhizome n°82 – Vivre la nature (janvier 2022)

alimentation - anxiété - crise - écologie - nature - ruralité - ruralité - thérapie

Année de publication : 2022

Rhizome n°80-81 – Échos de la violence (juillet 2021)

prévention - prévention - prévention - psychotraumatisme - violence sexuelle

Année de publication : 2021

Rhizome n°79 – Les visages de l’écoute (mars 2021)

analyse de la pratique - Covid 19 - écoute - open dialogue - supervision

Année de publication : 2021

Rhizome n°78 – L’école prend-elle soin ? (novembre 2020)

confinement - éducation - éducation - handicap - handicap - harcèlement - inclusion

Année de publication : 2020

Rhizome n°77 – Révéler la nuit (juillet 2020)

aller vers - hébergement - hébergement - nuit - travail du sexe

Année de publication : 2020
Version française et anglaiseVersion française et anglaise

Cahiers de Rhizome n°75-76 – Pair-aidance, interprétariat et médiations (mars 2020)

médiation - médiation - médiation - médiation - médiation - pair-aidance

Année de publication : 2020

Rhizome n°74 – Vivre le vieillissement (décembre 2019)

autonomie - handicap - vieillissement

Année de publication : 2019

Rhizome n°73 – Aux frontières de l’humanitaire (octobre 2019)

humanitaire

Année de publication : 2019

Rhizome n°72 – Les animaux pansent (juillet 2019)

animaux - care - témoignage

Année de publication : 2019

Cahiers de Rhizome n°71 – Habiter, co-habiter (avril 2019)

habiter - hébergement - logement - logement - logement - logement - logement - logement - migration

Année de publication : 2019

Rhizome n°69-70 – Soigner le traumatisme ? (décembre 2018)

écoute - groupe de parole - psychotraumatisme - psychotraumatisme - psychotraumatisme

Année de publication : 2018

Rhizome n°68 – « Aller vers »… d’autres pratiques ? (juin 2018)

urgence - urgence

Année de publication : 2018

Cahiers de Rhizome n°67 – Supporter le travail ? (Avril 2018)

analyse de la pratique - analyse de la pratique - détention - supervision - TRAVAIL SOCIAL

Année de publication : 2018

Rhizome n°65-66 – Apprendre le rétablissement (Décembre 2017)

pouvoir d'agir

Année de publication : 2017

Rhizome n°64 – Ces morts qui existent (Juin 2017)

deuil - mort

Année de publication : 2017

Cahiers de Rhizome n°63 – Cliniques et migrations (Mars 2017)

exil - exil

Année de publication : 2017

Rhizome n°62 – Usage(r)s de drogues (Décembre 2016)

accès aux soins - accès aux soins - accès aux soins - accès aux soins - accès aux soins - accès aux soins - accès aux soins - accès aux soins - accès aux soins - accès aux soins - accès aux soins - addiction - détention - détention - détention - détention - détention - détention

Année de publication : 2016

Rhizome n°61 – Des mondes virtuels ? (Septembre 2016)

isolement - numérique

Année de publication : 2016

Cahiers de Rhizome n°59 – Les adolescents (et ce qu’ils ont de) difficiles (Mars 2016)

drogue - isolement - isolement - protection judiciaire de la jeunesse

Année de publication : 2016

Rhizome n°60 – Sexualités (Juin 2016)

accompagnement - sexualité - territoire - VIH - vulnérabilité - vulnérabilité

Année de publication : 2016

Rhizome n°58 – La participation des usagers en santé mentale (Novembre 2015)

participation - usager - usager

Année de publication : 2015

Rhizome n°57 – Des territoires fragmentés: enjeux psychiques et politiques (Juin 2015)

territoire - territoire

Année de publication : 2015

Rhizome n°56 – Prison, santé mentale et soin (Avril 2015)

prévention - souffrance psychique - souffrance psychique - souffrance psychique - souffrance psychique - souffrance psychique - souffrance psychique - souffrance psychique

Année de publication : 2015

Cahiers de Rhizome n°55 – L’interprétariat en santé mentale (Février 2015)

interprétariat - interprétariat - médiation - psychothérapie

Année de publication : 2015

Rhizome n°53 – Santé mentale : se servir du droit comme d’un outil (Août 2014)

consentement

Année de publication : 2014

Rhizome n°54 – A la frontière du psychisme, la spiritualité ? (Novembre 2014)

religion - rétablissement - spiritualité

Année de publication : 2014

Rhizome n°52 – Santé mentale et santé publique : distance et proximité de disciplines connexes (Juin 2014)

accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - accompagnement - autisme - discrimination - discrimination - inégalité

Année de publication : 2014

Rhizome n°51 – Actualité et sens de l’accompagnement au logement (Janvier 2014)

diogène

Année de publication : 2014

Rhizome n°49-50 – Reconnaître l’invisible, gouverner l’imprévisible (Octobre 2013)

épuisement professionnel - offre de soins

Année de publication : 2013

Rhizome n°48 – Le migrant précaire entre bordures sociales et frontières mentales (Juillet 2013)

Année de publication : 2013

Rhizome n°46-47 – Compétence en humanité précaire et passage de relais (Décembre 2012)

psychosocial - psychosocial

Année de publication : 2012

Rhizome n°45 – La mondialisation pour une écologie du lien social (Octobre 2012)

Brésil - Europe - humanitaire - Inde - solidarité

Année de publication : 2012

Rhizome n°44 – Ambiguïté de l’accompagnement, précarité de la transmission (Juillet 2012)

migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - migration - thérapie

Année de publication : 2012

Rhizome n°43 – La mondialisation est un déterminant social de la santé mentale (Janvier 2012)

dépression - précarité - vivre ensemble

Année de publication : 2012

Rhizome n°42 – L’Age post-thérapeutique (Septembre 2011)

éthique

Année de publication : 2011

Rhizome n°40 – Incontournables savoirs profanes dans l’évaluation des métiers de l’aide et du soin (Novembre 2010)

savoir expérientiel - savoir expérientiel - savoir expérientiel - savoir expérientiel - savoir expérientiel

Année de publication : 2010

Rhizome n°41 – Le prendre soin a-t-il encore une langue? (Avril 2011)

management - santé mentale - trouble

Année de publication : 2011

Rhizome n°39 – Contribution à la notion de paranoia sociale (Juillet 2010)

éducation

Année de publication : 2010

Rhizome n°38 – Pourquoi les adolescents inquiètent-ils les adultes ? (Avril 2010)

adolescence - adolescence - adolescence - adolescence - adolescence - adolescence - adolescence - adolescence - errance - errance - justice

Année de publication : 2010

Rhizome n°37 – De l’exil à la précarité contemporaine, difficile parentalité (Décembre 2009)

exil - parentalité - parentalité

Année de publication : 2009

Rhizome n°36 – Le Nouveau Management Public est-il néfaste à la santé mentale? (Octobre 2009)

management - pair-aidance - pair-aidance - pair-aidance

Année de publication : 2009

Rhizome n°35 – La clinique change-t-elle? (Juillet 2009)

drogue - drogue

Année de publication : 2009

Rhizome n°34 – Mesurer… les effets de l’évaluation (Mars 2009)

évaluation - politique publique - politique publique - politique publique - réseau de santé

Année de publication : 2009

Rhizome n°33 – Prendre soin de la professionnalité (Décembre 2008)

care - care - care - care - Italie - violence sexuelle

Année de publication : 2008

Rhizome n°32 – Lieux d’asile en milieu hostile (Octobre 2008)

accueil - asile - parentalité

Année de publication : 2008

Rhizome n°31 – Reconnaitre les discriminations, dépasser le déni (Juillet 2008)

discrimination - sexualité

Année de publication : 2008

Rhizome n°30 – Traverser la confusion (Mars 2008)

pédopsychiatrie

Année de publication : 2008

Rhizome n°29 – Le voisinage et ses troubles (Décembre 2007)

schizophrénie - schizophrénie - schizophrénie - trouble - ville - ville - ville - ville - voisinage

Année de publication : 2007

Rhizome n°28 – Ruralité et Précarité (Octobre 2007)

agriculture - dépression - équipe mobile - groupe de parole - ruralité - suicide - suicide

Année de publication : 2007

Rhizome n°27 – Au bord du logement (Juillet 2007)

Année de publication : 2007

Rhizome n°26 – Ordonner le réel sans stigmatiser (Mars 2007)

chômage - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - exclusion - identité - identité - stigmatisation

Année de publication : 2007

Rhizome n°25 – Réinventer l’institution (Décembre 2006)

autonomie - institution - psychothérapie - psychothérapie - psychothérapie

Année de publication : 2006

Rhizome n°24 – Elus des villes et santé mentale (Octobre 2006)

hospitalisation - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - santé mentale - vivre ensemble - vivre ensemble - vivre ensemble

Année de publication : 2006

Rhizome n°23 – Danger, dangerosité et peurs : récuser le pouvoir prédictif (Juillet 2006)

Europe - Italie

Année de publication : 2006

Rhizome n°22 – La médecine générale à corps et à cris (Mars 2006)

médecine générale

Année de publication : 2006

Rhizome n°21 – Demandeurs d’asile, un engagement clinique et citoyen (Décembre 2005)

accueil - asile - asile - asile - droit - professionnalité

Année de publication : 2005

Rhizome n°20 – Pratiques d’accompagnement (Septembre 2005)

Etats-Unis - hôpital

Année de publication : 2005

Rhizome n°19 – Psychologues en tension (Juin 2005)

Allemagne - Canada - identité

Année de publication : 2005

Rhizome n°18 – Pour-parlers, enfance-psychiatrie (Mars 2005)

famille - réseau de santé - réseau de santé - réseau de santé - réseau de santé - réseau de santé

Année de publication : 2005

Rhizome n°17 – Ethique de l’intervention, conflits de légitimité (Novembre 2004)

clinique - expulsion - incurie - vieillissement

Année de publication : 2004

Rhizome n°16 – Territoires, limites et franchissements (Juillet 2004)

politique publique - ville

Année de publication : 2004

Rhizome n°15 – Dépasser l’urgence (Avril 2004)

errance - jeunesse - temporalité - urgence

Année de publication : 2004

Rhizome n°14 – Violences à la personne (Janvier 2004)

hospitalisation - témoignage - violence - violence - violence - violence - violence - violence - violence - violence

Année de publication : 2004

Rhizome n°13 – Transparence, Secret, Discrétion (Octobre 2003)

éthique - transparence - violence

Année de publication : 2003

Rhizome n°12 – La victimologie en excès ? (Juillet 2003)

professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - professionnalité - psychosocial - victime

Année de publication : 2003

Rhizome n°11 – La souffrance est-elle sexuée ? (Avril 2003)

anorexie - autisme - enfance - genre - sans-abris - travail

Année de publication : 2003

Rhizome n°9 – La psychiatrie publique en question – 2ème volet : Un héritage à réinventer (Septembre 2002)

Année de publication : 2002

Rhizome n°10 – La psychiatrie publique en questions – 3ème volet : Au milieu du gué (Décembre 2002)

crise

Année de publication : 2002

Rhizome n°8 – La psychiatrie publique en questions. 1er volet Paroles de psychiatres (Avril 2002)

Année de publication : 2002

Rhizome n°7 – Habiter (Décembre 2001)

droit - droit - droit - habiter - prostitution - sans-abris - sans-abris - sans-abris - sans-abris - sans-abris - sans-abris - sans-abris - sans-abris - sans-abris - sans-abris - schizophrénie

Année de publication : 2001

Rhizome n°6 – Jeunesse, le devoir d’avenir (Octobre 2001)

jeunesse - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - précarité - suicide

Année de publication : 2001

Rhizome n°5 – La souffrance psychique aujourd’hui un concept évident et incertain (Juillet 2001)

deuil - famille - famille - famille - famille - souffrance psychique

Année de publication : 2001

Rhizome n°4 – Précarité visible, précarités invisibles (Mars 2001)

adolescence - femme

Année de publication : 2001

Rhizome n°3 – L’offre de soin entre politique et subjectivité (Décembre 2000)

offre de soins - offre de soins - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique - psychiatrie publique

Année de publication : 2000

Rhizome n°2 – Métamorphoses de la demande et engagement dans le soin (Septembre 2000)

Année de publication : 2000

Rhizome n°1 – Interpellations (Avril 2000)

clinique - clinique - clinique - clinique - clinique - clinique - clinique - clinique - clinique - clinique - clinique - exclusion - psychiatrie publique - travail - travail - travail - travail